Un récit en forme de puzzle et de fausses pistes dont on découvre tout à la fin, l’intensité de son propos sur les émois secrets de l’adolescence. Avec gravité, Kore-eda souligne aussi la cruauté des préjugés d’une société́ pleine de carcans. Deux jeune acteurs solaires… la base de la notion de monstre, il y a toujours la peur : la peur de l’autre, de la différence, la peur du mal et de la destruction, or, cela annonce aussi le changement, l’initiation, la sublimation.
Le monstre offre une voie d’accès à la connaissance du monde et de soi. Le monstre est énigme, il appelle la réflexion, il réclame une solution. Le monstre est en quelque sorte… un sphinx : il interroge et se tient aux lieux de passage de toute vie humaine. »Claude Kappler, À l’orée de l’adolescence se taisent les sentiments. Entre non-dits et préjugés, les trois axes narratifs structurent un émouvant récit. ”