Ça fait longtemps qu’un film m’avait paru aussi peu prévisible.
Je m’attendais à un gentil film poétique, sur la beauté et l’innocence de l’enfance… Ok, la mention ‘Drame’ m’avait quand même mis la puce à l’oreille. Cependant, à chaque tournant du film, chaque interaction entre Yoav et sa maîtresse, mes dents grinçaient, et je m’attendais au pire. J’attendais, encore et encore le dérapage final et qui semblait inéluctable.
J’ai trouvé les longues prises très adaptées au scénario. On fait partie de l’univers, simple spectateur impuissant face au drame pressenti.
Le film m’aura laissé dans cet équilibre précaire tout du long, en particulier dans les scènes dans la salle de bains de l’école ou dans cette chambre d’hôtel où la chaise posée devant la fenêtre ouverte semblait être une invitation à la catastrophe.
Je ne sais pas trop si je peux le recommander ou non. Haganenet est loin d’être un mauvais film, il est innovant mais je ne peux pas dire avoir passé un merveilleux moment devant, principalement à cause de cette attente du basculement.
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