Allez un 6, on est généreux, on est grand prince, le gâteau de Gizmo était bon (je suis en train d'en manger au petit dèj en écrivant cette critique). Parce qu'en vrai, c'est complètement raté comme film. Faut dire que le projet était ambitieux, une comédie policière.
Si la première partie du job est bien faite (grandes scènes de comédie sophistiquée avec des bulles de champagne dedans, entre le laid mais sympathique William Powell et la délicieuse Myrna Loy, rhaaa ce décolleté), la seconde est bien foireuse.
A part Scritch et son cerveau malade, personne ne peut s'intéresser une demi-seconde à l'intrigue. Et pour cause, c'est mal branlé, des personnages (tous joués par des freaks, c'est pénible à la longue) apparaissent d'on ne sait où. Puis repartent. Et reviennent. Ou pas.
En fait, l'alternance comédie-film noir ne marche pas. Ça casse plus le rythme qu'autre chose. Les scènes de comédies étant largement supérieures, je me rendormais gentiment une fois qu'on repassait à l'enquête. Réveillé de temps en temps par les cris de mongolien en rut de Scritch dès qu'il voyait à l'écran Asta, le fox-terrier de William Powell. «Oooh le titou.» Oui je sais c'est flippant, mais on s'y fait presque au bout d'une heure et demie.
La fin version Cluedo, où William Powell invite tous les protagonistes à dîner autour d'une table en espérant découvrir l'assassin, est une bonne idée. Sur le papier encore une fois.
Bref, y'a un petit côté l'Assassin habite au 21. Mais en nettement moins bien.