Lors d’un voyage en Allemagne, un jeune professeur, Nathan Fabre, découvre au camp de concentration de Buchenwald la photographie d’un détenu dont la ressemblance avec son propre père, Adrien, l'interpelle. Il en parle avec son père qui demeure silencieux.
De retour en France, le souvenir de cette photographie ne cesse de l'obséder. Il décide alors de se pencher sur l'histoire de sa propre famille. L'histoire qu'il découvre varévéler des secrets bien gardés...
Réalisé par Elie Chouraqui, "L'origine de la violence" se penche sur une histoire de famille compliquée et dramatique qui s'est déroulée au début de la deuxième guerre mondiale. Le film illustre les fractures d'une France déchirée (juifs/non juifs) et l'aspect caisse de résonance que pouvait jouer l'amour dans une histoire tragique telle que celle là.
Le film est plutôt pas mal. Au crédit, on peut souligner l'interprétation de Stanley Weber (Nathan Wagner), Richard Berry (Adrien Fabre) et Michel Bouquet toujours remarquable (Marcel Fabre). La bande originale est également de tout premier plan avec les morceaux de Cyril Etienne de Rosaies et de Romain Poncet alternant les plages classiques et des instrumentaux froids et menaçants soulignant les épisodes dramatiques du film.
Moins inspiré en revanche, le choix du jeune acteur Cesar Chouraqui ,décrit dans le film, "comme le tombeur de ces dames". Je suis assez peu convaincu par cette assertion nécessaire au bon déroulement du script. Dans le même ordre d'idée, la volonté de faire interpréter à ce jeune homme grand et efflanqué le rôle de son propre fils à 20 ans interprété le restant du film par Richard Berry qui mesure 1m70. La fin du film et "ses révélations" sont également quelque peu téléphonées. Un film assez branché pathos mais pas trop mal ficelé néanmoins nonobstant ce qui précède.
Ma note: 6/10