We hailed at the twilight's last gleaming.
Twilight's Last Gleaming, avouez que c'est un titre carrément chic, comparé à notre titre français, l'Ultimatum des trois mercenaires, on y croit moins, ça sonne série B, mais peu importe, quelque eut été le titre, il suffisait d'Alrdich pour me donner envie de le voir.
Aldrich, vous savez ! Vera Cruz, Fureur Apache, et quelques horreurs Baby Jane, Sister George, Miss Blandich ; un de plus, comment refuser. Et le film commence tout de suite, par un split screen ! Oh oui ! On ne nous a pas volé !
Le split screen, vous savez, quand l'écran se sépare et qu'on peut suivre un bout de chaque œil ! A droite, c'est un film d'infiltration qui commence, Burt, plus si jeune mais classe vient de s'échapper de prisons, avec trois autres camarades - dont un black trop cool, un fou et un autre un peu stress - avec le projet un peu fou de se glisser dans le Silo 3 ; une base contrôlant neuf missiles Titan branqués sur l'URSS. A gauche, évidemment, le film continue, Burt a lancé un ultimatum au Président, l'apocalypse nucléaire ou la lecture devant les médias d'un compte rendu secret du conseil de sécurité américain. Un étrange compte rendu à propos de l'entrée en guerre.. du Vietnam... toute juste finie, cette petite, deux avant, et quelle claque.
Voilà, les deux histoires sont posées, prêtes à se mêler. Charles Dunning c'est le président, un gros tranquille, le premier depuis la défaite, Burt Lancaster, c'est le héros, vous l'avez compris, en plus c'est un ancien général, et contre lui, il y a Richard Widmark son ancien supérieur, chargé des régler la situation.
Le synopsis peut manquer des convictions, malgré l'coeur qu'on y met, et forcément, ce n'est pas mission impossible trois, c'est tranquille, et un peu kitsch, comme cette scène avec la bulle dans le liquide, la main paralysée par la peur, "C'est du gaz sarin ; si cette bulle... Nous sommes tous morts." Mais c'est étrange, on lui pardonne tout, ça dure plus de deux heures, et on reste là, les yeux rivés à gauche ou à droite, ou à loucher devant la toile - des fois, il y a une troisième partie, là c'est autrement plus dur ! - mais peu importe, la tension reste à son comble, le film trouve une voie politique inattendue - enfin, j'ai été surpris par cet étrange engagement d'Aldrich. Et c'était cool aussi, c'était une raison plus d'aimer !