On retrouve le trio de Robert Lamoureux démobilisé mais bientôt rattrapé par la guerre. De grosses ficelles de comédie, des circonstances tout à fait hasardeuses et le quincailler Chaudard, inséparable de ses compagnons d'infortune Pitivier et Tassin, se voit embarqué dans une improbable aventure de la Résistance.
De la même façon que dans les deux épisodes précédents, les maladresses du trio se transforment en actions d'éclat, grâce auxquelles Chaudard et compagnie peuvent poser pour des héros. La suite de péripéties qui constitue le scénario n'est pas des plus rigoureuses, on s'en doute, et la plupart des gags imaginés par le tandem Robert Lamoureux- Jean-Marie Poiré n'ont aucun caractère réaliste. Les auteurs exploitent paresseusement la recette qui a valu à la 7ème compagnie un réel succès populaire.
Mais il faut croire que les personnages sont attachants, incarnations de français moyens et plus que moyens -tel que le réalisateur les a toujours gentiment brocardés- avec mention au chef Chaudard qui, à l'imbécillité joint la vanité. C'est somme toute de la composition de Pierre Mondy que vient le salut.