C'est sa liberté de ton et son côté gentiment immoral qui transcende La barbe à papa, une histoire d'escrocs, mais aussi une histoire de relation père/fille. Cette jeune fille, qui fume, répond mal et prend le pli si facilement d'arnaquer les gens, jusqu'à améliorer les tours de son mentor avec qui elle prend la route, elle n'est clairement pas dans les standards hollywoodiens, et le duo d'acteurs père/fille semble se régaler. Tatum O'Neal a, à dix ans, un jeu d'une grande maturité.
Ce film s'avère souvent charmant, et chaque étape du parcours s'avère comme une vignette de l'Amérique de la grande dépression et de la prohibition.