Ce cinquième et dernier film de la franchise originale de La Planète des singes est une conclusion prévisible et un peu facile, qui a le mérite de boucler la boucle une bonne fois pour toutes, car cinq films, soyons honnête, c’est trop, surtout lorsqu’on considère ce qu’ils ont à raconter. Si cette fin est satisfaisante, elle n’en est pas pour autant originale, et développe une fois de plus les mêmes idées que les films précédents, lutte des classes, racisme, sur fond de frappe nucléaire.
Malgré un léger manque de profondeur, et une intrigue convenue, j’ai trouvé le film plus abouti visuellement que les précédents. L’action est plutôt intéressante avec cette guerre en bouquet final. L’intrigue fait preuve de plus de péripéties que d’ordinaire. D’un point de vue scénaristique, c’est ce dernier film que je préfère, dommage qu’il ne nous réserve aucune surprise. En effet, le déroulement des événements est téléphoné à souhait. Lorsqu’on découvre une scène, on ne peut s’empêcher de deviner la suivante avec aisance.
Le film n’atteint pas la profondeur et n’acquiert pas l’aura du premier de la franchise, mais nous fait passer un bon moment. Je suis toutefois content que ce soit le dernier parce que je commençais à en avoir un peu ras le cul de tous ses singes. Maintenant, reste plus qu’à découvrir les remakes, mais je remets ça à plus tard.