Avec Bonello , on entre dans un labyrinthe et il faut se laisser prendre à l’histoire pour ne pas se perdre. Au fond, c’est une belle histoire d’amour mais vouée à l’échec. Assez angoissant tout de même ( pas du tout dans l’horreur, mais plutôt une ambiance anxiogène et parfois glaçante) On voyage avec les mêmes protagonistes d’une époque à l’autre ( un monde dystopique en 2044 où règne l’ IA et l’abrasion des affects, des sentiments et de l’émotion au XIXème siècle en passant par 2014) A chaque période sa catastrophe annoncée. A chaque période, ses décors, sa musique et son ambiance. Une exploration des vies antérieures et de l’angoisse liée à l’amour et au désir, interprétée par une époustouflante Léa Seydoux. Bonello ausculte les peurs contemporaines dans une traversée psychique en trois temps.