La première demi heure est assez banale, bien que certains éléments nous fassent tiquer, mais petit à petit le récit devient de plus en plus intéressant jusqu'à la dernière demi heure complètement folle. Pour apprécier La Cabane dans les bois à sa juste mesure il convient d’être familier avec ce genre de film, puisque celui-ci propose tout du long nombres de clins d’œils et d'hommages, assez bien trouvés d'ailleurs. Le problème c'est aussi qu'on se rend compte alors que le film ne propose rien de vraiment original, il se contente de mélanger et broyer du déjà vu dans un mixeur. Du coup, même si ça marche plutôt bien, on reste loin d’œuvres cultes en leur temps comme Evil Dead, Brain Dead,... Et pour comparer à des œuvres contemporaines, la destruction des codes n'est pas aussi aboutit que dans le formidable Detention de Joseph Kahn. La cabane laissant par exemple l'impression que toute la folie vient d'une situation, là où le film de Kahn semble avoir une idée de génie dans chaque plans.
Il est aussi dommage qu'on ne s'attache pas plus aux personnages. Enfin, La cabane reste un très bon divertissement qui sans monter aussi haut que des chef-d’œuvres du genre survole largement une tripoté d'autres films médiocres.