La cage aux rossignols, Jean Dréville, 1945
Clément Mathieu, sans situation et amoureux, obtient avec la complicité d'un ami de faire publier dans un quotidien le récit de son passage comme professeur dans une maison de correction. Son remake, Les choristes, a fait ressortir de l'oubli ce film qui est loin d'être le meilleur de Jean Dréville. La faute surtout à un récit au départ peu passionnant qui fait place à cette histoire de centre éducatif où les méthodes douces d'un surveillant, et l'apport de la musique, adoucissent le sort d'élèves plus souvent brimés qu'à leur tour. La morale en est simple et le film gentil quoique édifiant malgré une certaine fadeur de son acteur principal, Noël Noël. Interrompu par le débarquement des alliés, le film fut repris quelques mois plus tard. Il est évident qu'il y avait peu de moyens lors du tournage mais les jolies scènes de choeur, notamment, font oublier cet inconvénient. Le public lui fit un triomphe à sa sortie.