Clément Mathieu vient d’intégrer un internat de rééducation pour jeunes délinquants. Il va rapidement se prendre d’affection pour eux et les initier au chant et à la musique.
Réalisé en pleine Seconde Guerre Mondiale (le tournage a même été interrompu suite au débarquement), Jean Dréville nous offre ici un remarquable drame, sublimé par le noir & blanc et d’excellents comédiens. Le film s’ouvre sur un prologue de 30min faisant la part belle au personnage central avant de nous emmener à la rencontre de ces jeunes adolescents dans cet internat austère et aux méthodes rigoristes.
La suite sera racontée sous la forme d’un long flashback où l’on découvre la façon avec laquelle Clément Mathieu, le nouveau pion, est parvenu à se faire une place au sein de l’institution, à se faire accepter auprès des jeunes et à les initier à la chorale.
Côté interprétation, Noël-Noël dans le rôle de cet humaniste (fort sympathique) est un véritable régal, sa prestation n’a rien à envier à celle de Gérard Jugnot que l’on peut retrouver 60 ans plus tard dans Les Choristes (2004) de Christophe Barratier. Si le remake à rencontré un grand succès (plus de 8M de spectateurs), l’oeuvre originale n’a pas à rougir, puisqu’elle en a attiré pas moins de 5M dans les salles.
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