Quand j’ai vu ce film pour la première fois, au début de mon adolescence, j’ai crié partout qu’Elizabeth Taylor était une déesse, une grande révélation dont se foutaient pas mal mes copines qui ne voyaient pas plus loin que Julia Roberts. C’était le premier film où je la voyais, et mon éducation cinéphilique était pour ainsi dire quasi nulle.
Tout ça pour dire que ce film a été une sorte de déclic pour moi, un peu comme celui que Brick cherche à atteindre désespérément en se saoulant la gueule à longueur de journée. Sauf qu’au lieu de me faire oublier, mon déclic m’a ouvert les yeux sur les mille et une merveilles du cinéma.
Alors maintenant, même si comme tous les autres films celui-ci a ses défauts, j’en ai rien à faire.
Liz Taylor, Paul Newman, l’histoire, le huis clos, la tension sexuelle latente, Paul Newman, Liz Taylor, le père qui gueule, la conasse de belle sœur, Liz et Paul, les « no-neck monsters » insupportables, Maggie the Cat… Moi je ne m’en lasse pas. C’est ma drogue. C’est mon premier amour.
P.S : Ai-je besoin de préciser que je considère toujours qu' Elizabeth Taylor est une déesse ?