Le pré de l'Arc de triomphe
Le Tour de France version Far West. Un journal décide d'organiser une course à cheval de 700 miles en sept étapes, avec 2000 dollars à la clé pour le vainqueur. Dès lors, on entre dans un...
Par
le 1 oct. 2012
17 j'aime
5
Et pourquoi pas ?! puisque, comme l’a dit Peter Bogdanovich (je crois que c’est lui), « Le western est mort en 1962 après L’homme qui tua Liberty Valance« . Rien que pour cela, il gagne une étoile; je suis une sorte de shérif on the web.
Le point de départ est très simple : une grande course de chevaux à travers le grand ouest, organisée par un journal, qui couvre l’évènement. Nous sommes en 1908. Les « fous » à prendre le départ sont une poignée : un anglais à l’équitation dans les gênes (subtil Ian Bannen), un jeune crétin de la gâchette (Jan-Michael Vincent avant Super Copter), une femme déterminée, mais à quoi au juste ? (Candice Bergen, impeccable), un indien à la rage… de dents, aussi pauvre qu’il est riche de ténacité, un vieux au bout de tout (Ben Johnson, en caution Fordienne : 5 films avec le Patron) et deux anciennes connaissances qui se retrouvent : Matthews (le bon James Coburn) et le grandissime Gene Hackman, lequel campe le personnage le plus complexe et le plus subtile du film. L’acteur lui apporte évidemment tout son talent rarement démenti ! – Bonnie and Clyde (Penn 67), French Connection (Friedkin 71), L’épouvantail (Schatzberg 73), Conversation secrète (Coppola 74), La Fugue (Penn 77) Reds (Beaty 81), Mississippi Burning (Parker 88), Impitoyable (Eastwood 91)…
Dès lors on suit avec beaucoup de plaisir cette course et ses quelques affres : affrontements, trahisons, déceptions… Richard Brooks signe un joli film nostalgique sans doute mais néanmoins sans mélancolie; trop attaché qu’il fut à traquer les travers.
Le réalisateur a souvent excellé à montrer les dualités de ses personnages : Cas de conscience (50), Graine de violence (55), La chatte sur un toit brûlant (58), Elmer Gantry (60) ou encore Lord Jim (65) et donc cette chevauchée ne faillit pas.
EB
Créée
le 7 avr. 2021
Critique lue 106 fois
1 j'aime
D'autres avis sur La Chevauchée sauvage
Le Tour de France version Far West. Un journal décide d'organiser une course à cheval de 700 miles en sept étapes, avec 2000 dollars à la clé pour le vainqueur. Dès lors, on entre dans un...
Par
le 1 oct. 2012
17 j'aime
5
"La chevauchée sauvage" : encore un titre français qui ne veut pas dire grand-chose sauf que, peut-être, il va y être question de chevaux. Quant à sauvage … Héroïque, fantastique, du retour, des...
Par
le 14 mai 2021
8 j'aime
4
Belle histoire, superbes acteurs qui campent bien des personnages bien écrits au service de ce western se déroulant au début du XXème siècle, on sent la nostalgie de l'Ouest sauvage. La mise en...
Par
le 27 avr. 2016
5 j'aime
Du même critique
La bonne idée c’est d’avoir choisi Steven Soderbergh pour réaliser ce petit bijou de scénario, un peu comme confier une pierre précieuse au bon orfèvre. Une écriture brillante, des dialogues...
Par
le 18 nov. 2014
36 j'aime
5
Un bon petit film à voir en famille , sympathique et tendre. Les provinciaux en prennent un peu pour leur grade et ça frôle parfois le parisianisme mais les comédiens sont de très bonne volonté et...
Par
le 17 déc. 2014
23 j'aime
1
Et sombre comme une longue nuit d’hiver. Un excellent film et un casting costaud, c’est du bon cinéma qui nous vient du nord, pas de course poursuite mais des états d’âmes. L’inspecteur chef Carl...
Par
le 6 oct. 2014
23 j'aime