C’est bien, évidemment, mais c’est l’un des seuls Renoir pour lesquels je n’ai aucune affection. Je voulais le revoir, croyant le redécouvrir mais j’y ai revu ce qui m’avait jadis tenu à distance : Michel Simon y est sans doute un peu pour quelque chose mais je pense plutôt que le film peine à trouver un équilibre entre ses ellipses et ses ruptures de tons. Je le trouve assez pénible dans son dispositif, comme s’il se complaisait dans son austérité. Il y a d’autres films (souvent adulés) appartenant à d’autres réalisateurs (que j’aime infiniment) qui me laissent ce désagréable sentiment : Sous le soleil de Satan, de Pialat ; Le journal d’un curé de campagne, de Bresson ; L’année dernière à Marienbad, d’Alain Resnais. J’ai beau les revoir, je passe systématiquement à côté. Je range La chienne, de Renoir dans ce panier embarrassant de films objectivement bons, mais que je n’aime pas.