Un tueur à gages va se retrouver dans une embuscade auprès de sa petite amie, et il va aller en prison. Entretemps, il a appris que des rivaux ont collaboré avec elle pour tenter de l'assassiner et il ne va avoir de cesse de se venger.
La cité de la violence est connu pour être un des meilleurs films avec Charles Bronson (en tête d'affiche), et il faut dire que le mec en impose. Impeccablement bâti, il dessoude ses cibles comme on boit du petit lait. C'est aussi dû à l'inventivité de Sergio Sollima qui crée un polar vraiment génial. Avec une excellente musique signée Ennio Morricone, on suit la quête de vengeance de Bronson, où il va croiser notamment Michel Constantin, Telly Savalas, et bien entendu sa compagne est jouée par Jill Ireland, qui était son épouse dans la vie, et qui n'est pas épargnée par les nombreuses scènes de nudité.
Mais là où le film fait fort, c'est dans sa mise en scène, que je trouve très efficace, sèche, sans fioritures, où les nombreuses scènes d'action y sont encore impressionnantes. Je pense notamment à la poursuite en voiture, la scène de sniper sur une course automobile qui finira très mal pour le pilote (et le mur...) ainsi que tout le final dans un ascenseur. De plus, on voit que Sollima ose parfois effets comme une double focale chère à Brian De Palma, ainsi que certains gros plans qui en disent long. Mais il est vraiment de ceux qui ont su le mieux exploiter Bronson pour ce qu'il représente ; une présence hors du commun, peu de mots, mais en un regard, tout est dit sur ses intentions. Le film est typique des coproductions internationales, avec des acteurs de multiples personnalités et un tournage en partie américain, mais c'est clairement une des grandes réussites avec Charles Bronson.