« La Coccinelle à Mexico » remonte un peu (je dis bien, un peu) le niveau d’une saga dont la qualité décroissait au fil des sorties. Exit Roméo, bonjour Ocho, la pauvre Choupette n’en aura pas fini de changer de nom. Cette fois-ci elle atterrit au Mexique et devient la complice des larcins d’un petit garçon. Bien que l’histoire soit convenue, elle nous réserve quelques surprises, et la production parvient à faire revivre pleinement la coccinelle en soignant ses traits de personnalité et ses interactivités avec les personnages humains.
L’action est au rendez-vous, avec beaucoup d’originalité. La musique est sympa. Les personnages ne sont pas tous intéressants. Le duo Ocho-Paco fonctionne très bien. En revanche, Pete et Davie, les deux jeunes hommes qui héritent de Choupette, sont parfaitement transparents. On se demande même s’il n’aurait pas mieux valu les supprimer complètement du casting, tant ils ne servent à rien. Tante Louise et le capitaine Blythe, sont bien plus drôles et complémentaires, ils auraient pu tenir le film en tant que personnages principaux, à eux seuls. Enfin, Mélissa, la nièce de Tante Louise, est le personnage le plus dispensable de l’œuvre. Que fait-elle là ?...
Si je regrette le manque de lien et d’homogénéité entre les quatre films, surtout sur le plan narratif, j'apprécie tout de même l’invitation au voyage qu’est ce dernier opus. La dimension aventure est aussi bien plus présente que dans les autres films, au détriment de l’aspect course sportive qui disparait. L’humour fonctionne relativement bien. C’est un bon film, plaisant, sans grandes prétentions. Rappelons aussi qu’il survient à un moment ou le studio avait bien besoin de renflouer les caisses, après plusieurs échecs cuisants. Voilà certainement la raison qui aura incité les studios Disney à ressortir Choupette du tiroir.