L'exécrable ingénue.
C'est mon premier Rohmer et te dire que j'y allais à reculons c'est être loin de la vérité. Rohmer fait parti de ces gens qui me font flipper rien qu'à l'évocation de leurs noms. Plus encore que...
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le 6 oct. 2013
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Très étonné par l'esprit libertaire de ce marivaudage et sa dimension incarnée, un peu comme chez Jacques Rozier. Ne connaissant rien de Rohmer, j'avais de lui une idée d'auteur naviguant dans le sentimentalisme gentillet, cérébral et sec. Tout faux, il n'y rien de fleur bleue dans le marivaudage ici, et le cynisme arrogant des protagonistes, ne fait que trahir leur vide existentiel.
Il est vrai que le personnage d'Haydée a quelque chose de superbement solaire, même si je n'ai que faire de son minois d'ingénue. Elle croque librement la vie, la saisit instinctivement sans niaiserie, souriante et pacifiste, sans orgueil superflu. Un baiser envahissant, elle s'écarte et retrouve les bras d'un autre moins calculateur, une envie contrariée de quitter les lieux, elle s'accommode à l'idée d'affronter la situation, sans rancune. Il ne s'agit pas de passivité dans son attitude, mais plutôt d'une forme d'épicurisme.
Les pauvres mecs, vaniteux au possible, s'écroulent d'eux-mêmes face à tant de naturel !
La figure d'Haydée me touche beaucoup, les plans sont purs, le texte est intelligent...mais tellement barbant ! Ce côté littéraire et intello (il faut montrer ici les couvertures des livres !) m'agace clairement !
Mots-clé: Esprit libertaire,L'été en vacance,Féminisme,Marivaudage,Narrateur en voix off,Epicurisme,Vide existentiel,Film littéraire
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Créée
le 21 août 2023
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