La colline des potences montre l’arrivée d’un médecin dans une petite communauté de chercheurs d’or en 1873 dans le Montana.
Le docteur Joe Frail a un passé trouble, joueur de cartes, il s’est installé dans un village de chercheurs d’or, il sauve un voleur et guérit une jeune Suissesse, qui souffrait d’une cécité traumatique. Il est contraint de tuer l’odieux Frenchy pour la protéger, après qu’elle ait découvert un filon d’or. Condamné à la pendaison, elle le sauve à son tour en proposant de faire don de sa mine contre la vie du docteur.
Delmer Daves a réalisé ce denier western au ton profondément pessimiste qui marque la fin de la carrière de Gary Cooper.
Dans son rôle de médecin taciturne au passé trouble à la fois généreux et monstrueux, bienveillant et sans états d’âme, aussi habile avec un scalpel qu’avec un pistolet ou un jeu de cartes, Gary Cooper est cet anti-héros à l’allure de chasseur de primes trouve des partenaires à sa mesure comme Karl Malden très convaincant en homme sans foi ni loi, imprévisible et violent et un prédicateur violent et à moitié fou (Georges C. Scott).
Des personnages typiques pour un western bien ficelé.
La nature y tient une place considérable le réalisateur filmant avec beaucoup de talent les magnifiques paysages de l’État de Washington au sein desquels s'est effectué le tournage, un véritable régal pour les yeux.