Après une introduction assez brutale sur un meurtre, "Rope" s'enchaîne en une dizaine de plans-séquence raccordés pour n'en faire presque qu'un seul. C'est cette prouesse technique qui fait l'originalité du film et qui captive le spectateur, plus que les réflexions sur le droit aux êtres "supérieurs" de considérer le meurtre comme un art. A noter également, Hitchcock aborde de manière subtile et discrète le thème de l'homosexualité, complètement tabou à l'époque. "Rope" est ainsi à voir pour ces deux éléments, mais signalons quand même la présence de l'excellent James Stewart.