Une météorite (tombée en 1880 dans le texte original) s'écrase dans le jardin de la famille tête à claques, déclenchant alors des anomalies de l'environnement et provoquant chez les habitants du château des comportements totalement délirants.

Color Out of Space est une adaptation d'une nouvelle d'H. P. Lovecraft, vendue à l'époque (1927) par son auteur au magazine Amazing Stories pour 25 Dollars ...

Adaptée précédemment à l'écran plusieurs fois (Le Messager Du Diable, La Malédiction Céleste, Die Farbe, ...) et ayant peut-être inspiré de très loin le maladroit Annihilation, l'histoire est ici co-écrite et mise en scène par le sud-africain Richard Stanley (Hardware, Le Souffle Du Démon, ...).

Tourné aux alentours de Lisbonne, le film est sensé se dérouler en Nouvelle-Angleterre, non loin de la ville fictive d'Arkham.

Une météorite (tombée en 1880 dans le texte original) s'écrase dans le jardin de la famille tête à claques, déclenchant alors des anomalies de l'environnement et provoquant chez les habitants du château des comportements totalement délirants.

Peu de personnages au casting; hormis le couple Garner et leurs trois enfants, on ne retrouve que le hippie squatteur d'une cabane dans leur jardin, et la visite d'un hydrologue, de la maire et de quelques journalistes.
Les animaux, alpagas (Bruno, Oscar, Rowan & Tor), chien de la maison et chat du squatteur auront leur part à jouer.

La mise en place et la présentation des personnages est bien menée, avec clarté.
Une ambiance mystérieuse prend ensuite place, puis un dernier tiers d'horreur.

Le travail est soigné, photographie, mise en scène et effets spéciaux (à de rares exceptions).

La musique est tantôt très envahissante, tantôt absente.

L'interprétation est mauvaise dans son ensemble, le surjeu de Nicolas Cage est usant une fois encore, et le vieux du jardin n'est pas crédible une seule seconde.

Rarement ennuyeux et assez clair, le film est finalement enrôleur et on attend son dénouement plutôt agréablement.

La toute fin totalement ridicule à plusieurs titres ne manque malheureusement pas de gâter tout ça.

Ambiance ...

Arthur-Levain

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5

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