« Croyez-vous aux fantômes ? »
« La dame en noir va nous glacer le sang ». Effectivement, je confirme. Avec l'ambiance, ces enfants, ces jouets mécanique, oh lala. Ce qui fait, pour ma part, le plus peur mais qui est le meilleur pour un film d'horreur. D'ailleurs ça fait longtemps que je n'avais pas vu un bon film d'horreur comme celui-là. Bon, je l'avoue sur le coup j'aurais préféré ne pas le voir car niveau peur ; j'ai bien eu ma dose. Mais comme de par hasard, on ne peut pas détacher le regard de ce film (a part si on n'a pas envie d'avoir peur sur le coup et que l'on ferme les yeux. Enfin bref.) Mais bien entendu, « La dame en noir » (réalisé par James Watkins) et loin d'être nul et ennuyant, ça c'est sur. Il est grandiose.
Avant d'être une production Hammer, « La dame en noir » était avant tout un roman de Susan Hill publié en Angleterre en 1983.
Et même que James Watkins (Eden Lake) a bien accomplie un superbe travail pour créer une atmosphère angoissante avec un jeu d'ombre bien réussi.
Le scénario, signé Jane Goodman (X-men : Le commencement, Kick_Ass...) est très bien réaliser, peut-être classique, mais réussi aussi.
Même si, à la scène finale, Daniel Radcliffe n'a pas su surveiller son enfant sa prestation est excellente. Il a su montrer à tout le monde qu'il n'était pas qu'Harry Potter. Maintenant, il a prouvé qu'il pouvait faire autre chose qu'un sorcier avec des lunettes rondes.
Malgré son jeune âge (23 ans), il a pu jouer ce rôle d'adulte merveilleusement.
Il a mené à bien, le rôle d'Arthur Kipps. Il a réussi à lui donner l'aspect mélancolique (d'avoir perdu sa femme), la détermination de sauver des vies. De faire disparaître la dame en noir et de lui donner son fils. Accompagné de son ami fidèle et attachant, Sam Daily (Ciarán Hinds). En parlant de Hinds, même si son rôle est secondaire on lui attache une grande importance et il a même imposé son charisme.
Il y a encore beaucoup choses à raconter, les détails du film, les apparitions des enfants morts couverts de sang ou de boue, de la dame en noir au visage terrifiant, hurlements de terreur ou de douleur, mais aussi bougies qui s'éteignent au passage des ombres, boîtes à musique qui jouent toutes seules, murmures, frottements, grincements, fauteuil à bascule en folie, croix, cimetière et forêt inextricable.
Voilà voilà, je crois que j'ai fini. Mais bon, si je dois le revoir je ne le regardais plus jamais seule. Plus jamais !!!