Le jour de ses 16ans, Catherine se retrouve entre deux feux, d’un côté, la séparation de ses parents et de l’autre, l’adolescence et tout ce que cela implique (sexe, drogue et alcool). Très rapidement, elle va perdre pied et repousser de plus en plus loin ses propres limites…
Adapté du best-seller éponyme de Geneviève Pettersen (paru en 2014), la réalisatrice québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette nous ramène dans les années 90, à la rencontre de Catherine, une adolescente comme les autres, jusqu’au jour où tout bascule le jour de son anniversaire. Ses parents se séparent, elle part vivre chez sa mère et son père absent semble être incapable de lui montrer un signe d’affection en dehors de lui signer des chèques. Catherine finie par trouver refuge au sein d’un groupe d’ados grunge et se retrouve malgré-elle embarquée dans leurs dérives autodestructrices.
Les premières fois : le sexe, l’alcool et surtout la drogue (principalement la mescaline) seront le nouvel eldorado de l’adolescente. La Déesse des mouches à feu (2021) est un vibrant voyage initiatique dans les dérives de ces jeunes adolescents. Magnifiquement interprété par Kelly Depeault (Noémie dit oui - 2023), cette dernière (16ans lors du tournage) illumine de sa présence incandescente et nous entraine avec elle dans sa descente aux enfers sous psychotropes. Impossible de ne pas repenser au nihiliste et glaçant Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... (1981) de Uli Edel, à mi-chemin entre Larry Clark & Gregg Araki, où l’on en ressort chamboulé. A noter aussi la très belle reprise de "Voyage Voyage" de Soap&Skin.
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