Ce huis-clos britannique constitue un petit thriller divertissant, qui entre de suite dans le vif du sujet en instaurant habilement une tension extrême.
La scène de déshabillage et ligotage de la jolie Gemma Arterton se révèle d'un érotisme troublant.
Hélas, le scénario mécanique a ensuite tendance à multiplier artificiellement les rebondissements sans grand souci de cohérence, et à abuser de situations clichés de niveau téléfilm.
Le premier long-métrage de Jonathan Blakeson reste néanmoins plaisant dans l'ensemble.
A noter que le titre est particulièrement bien choisi, puisqu'il renvoie à trois types de "disparition" : l'enlèvement, le décès, ou encore le fait de s'envoler dans la nature...