Après avoir ri dans Ninotschka, Garbo danse la rumba dans ce qui sera finalement son dernier film. Pour le reste, la screwball comedy est poussive et n'est pas bâtie que sur une seule idée scénaristique, qui plus est moyennement exploitée au niveau du scénario et des dialogues. A se demander même is Irving Thalberg n'a pas eu l'idée du film pour mettre sur l'affiche de son film "Garbo dances". On sourit poliment devant une comédie gentillette. Dans une seconde version - celle exploitée en salles - une scène a été rajoutée, désarmorçant le peu de transgressivité de l'histoire : le mari (Melvyn Douglas) n'est pas dupe - il comprend tout de suite la manoeuvre de son épouse - et c'est finalement sa femme qui tout le long du film le dindon de la force. L'honneur masculin est sauf, c'est bien l'homme qui mène la danse. Ouf, on a eu peur !