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C'est d'abord un film qui troue le popotin par sa forme : un cinémascope toujours habile et sensé. Incroyablement. Pas un seul plan ne faillit. Tous sont magnifiques, bien cadrés, imposant l'image et les personnages dans les carcans de l'histoire. Somptueux.
Le noir et blanc rend justice à ce cadre, le travail du chef-op Ito est remarquable et participe de l'impression des acteurs dans le récit. Le spectateur que je suis est subjugué.
L'histoire d'amour passionné m'a rappellé celui que L'empire des sens mettait en valeur plus tard chez Oshima. Cette exclusivité destructrice. Même si ici c'est bien le poids de la morale sociale qui plombe les rapports humains et exacerbe les souffrances de ce couple.
Le travail de composition musicale de Tadashi Yamauchi impose un souffle peut-être un peu trop occidental mais néanmoins puissant et remarquablement émouvant.
Deuxième film de Masumura que je découvre : ce cinéaste est un sacré foutu manieur de caméra!
Alligator
8
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le 1 janv. 2013

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Alligator

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