Un architecte minable et obscène est assassiné à Turin, avec un objet incongru. Suite à un concours de circonstances, une riche bourgeoise et son ami gay sont gentiment soupçonnés par le commissaire en charge de l’enquête…
Ne vous attendez pas à ici à un polar haletant ou sérieux, « La donna della domenica » est plutôt une comédie. L’enquête est au second plan, et avance assez lentement.
Le film préfère dresser un portrait cynique de la haute société du Nord, et de Turin en particulier. Se moquant doucement des riches, de la police, des dialectes… C’est relativement fin et intelligent, grâce notamment aux dialogues, mais là encore c’est tout de même lent. J’ignore si c’est la différence de culture ou l’âge du film, mais j’ai trouvé l’ensemble plus amusé qu’amusant.
Néanmoins, la ville de Turin est largement mise en valeur avec une photographie très ensoleillée. Tandis que le film peut reposer sur son trio international de comédiens impeccables : Jacqueline Bisset, Jean-Louis Trintignant, et Marcello Mastroianni.