A 49 ans, Cary Grant n’est pas encore carbonisé pour jouer les jolis cœurs dans une comédie romantique. Dans une société où la femme occidentale commence à trouver sa place, Cary Grant rêve d’une femme rencontrée au Moyen-Orient qui le servirait comme un prince et, du coup, délaisse Deborah Kerr, une affaire d’affaire ambitieuse et moderne, qui n’a, à son goût, pas assez de temps à lui consacrer.
Hymne à la femme occidentale moderne (mais il restait encore du chemin à parcourir en 1953), le film joue sur le choc des cultures et n’invente que peu de choses. Il s’appuie sur son duo de vedettes et manque singulièrement de folie pour tirer pleinement bénéfice de son postulat amusant. On sourit de certaines situations cocasses, de quelques répliques, mais l’ensemble est juste plaisant. Pas davantage.