J'avais d'abord découvert la version espagnole, Acusada (de Gonzalo Tobal), qui avait été une claque.
Un de ces films devant lequel je me retrouvais sans trop savoir comment ni pourquoi. La séance collait avec mon planning hasardeux, j'ai vu de la lumière, je suis entré et j'ai été scotché à mon siège pendant 1h30.
Je suis allé voir La Fille au bracelet la même année (2019), de la même façon, et je me suis rendu compte sur le coup seulement que c'était une adaptation. Mais sans regret, j'ai suivi l'intrigue jusqu'au bout, sous un nouvel angle.
Le pitch :
Une jeune adulte est accusée du meurtre de sa meilleure amie survenu deux ans plus tôt.
Tout semble l'accabler : sa froideur, son détachement, ses moeurs dont elle ne se cache pas, l'absence de témoins, son mutisme épisodique.
Très vite, le procès oscille entre jugement moral et tentative de dénouer le nœud de la vérité derrière les silences assourdissants de cette accusée de 18 ans que rien n'ébranle alors que sa vie est désormais régie par cette affaire et ce bracelet électronique vissé à sa cheville.
Chacun aura son avis sur les arguments assénés durant ce procès, sur la culpabilité ou non de l'accusée mais ce qui est certain, c'est que ce film ne vous laissera pas indifférent.
Je conseille surtout la version espagnole qui va plus loin dans la psychologie du personnage principal et qui instaure un climat plus lourd, mais dans les deux cas, la dernière image est très forte et très intelligente.