Dans la banlieue new yorkaise, Rachel prend tous les jours le même train et passe tous les jours devant les mêmes maisons. Dévastée par son divorce, elle fantasme sur le couple qui y vit et leur imagine une vie parfaite… jusqu’au jour où elle est le témoin d’un événement qui lui fait envisager le pire.
Présenté comme un film reproduisant la construction et les chausses trappes de Gone girl, je suis allé voir ce film avec beaucoup de curiosité. Sans atteindre le degré de perfection scénaristique du film de David Fincher, La fille du train a pour lui un bon casting avec un trio d'actrices accortes aux comportements et aux destins cependant bien différent (Emily Blunt, Rebecca Ferguson et Haley Benett) et une intrigue "Hitchcockienne" bien ficelée reprenant les thèmes du mensonge et du voyeurisme. Toutefois et c'est dommages, le film connait un terrible faux plat en milieu de métrage, s'attardant beaucoup trop sur les troubles et la dépendance à l'alcool de Rachel (Emily Blunt) dont le regard est encore plus mélancolique et anxieux qu'à l'accoutumé. Ce choix de se concentrer sur le personnage de Rachel en perdition "plombe" le film et fait sombrer le spectateur dans la torpeur au moment où celui-ci ne demanderait qu'à en savoir plus.
Au coeur du scénario, on retrouve le mensonge, érigé en philosophie de vie, qui finit par piéger ceux des protagonistes qui s'y abandonnent.
Au final, "La fille du train" se laisse regarder même s'il aurait pu être bien meilleur.
Coté casting, on notera également la présence de Justin Theroux (Tom) et de Luke Evans (Scott).
Ma note: 6/10