Je ne sais pas si le best-seller a fasciné le monde entier comme le vante l'affiche du film, mais on avait bien aimé le thriller de Paula Hawkins et cela a suffit pour nous entraîner aux côtés d'Emily Blunt pour cette adaptation de La fille du train.
Malheureusement, le réalisateur Tate Taylor (qui gagne à rester inconnu, n'en parlons plus) a manqué son train et son rendez-vous avec ce qui aurait pu ou voulu être une nouvelle Gone girl.
On s'ennuie ferme à suivre la larmoyante Emily, alcoolique notoire (dans le film !), qui peine à se remettre de son divorce dans une banlieue bcbg de Manhattan. Tous les jours elle prend le train pour 'commuter' avec la city. Tous les jours elle passe devant son ancienne et belle maison, celle de son ex. Le train ralentit toujours là, aiguisant le couteau dans la plaie.
Et un beau jour elle surprend ...
L'ex, le psy, la nounou, la nouvelle femme de l'ex, ... chacun n'est pas celui que l'on croit qu'il est ... thriller classique.
Bon voilà. Le film s'en tient rigoureusement au bouquin et on 'voit' bien image par image, comment cela était écrit : c'est dire si le film est plat, sans point de vue ni relief. Une pièce de théâtre bâclée.
À lire peut-être, mais certainement pas à voir.
L'ennui devait être assez partagé dans la salle car à la séance de 19h30, les bouffeurs de pop corn étaient déchaînés. Cela tenait plus du coin picnic que de la salle de ciné.
Seul vrai personnage du film, la flic jouée par Allison Janney : une actrice à surveiller, si jamais elle vient à rencontrer un jour un vrai réalisateur ...
Pour celles et ceux qui aiment les trains.