Connu pour être un des premiers westerns pro-indiens, la Flèche brisée est un film attachant. Plein de bonne volonté, ce qui aide à faire passer le côté gros sabots.
Rien n'aurait été possible, ou en tout cas supportable, sans Jimmy Stewart, le bon Américain à la voix qui grinçouille. Un James Stewart qui, ici, déborde de magnétisme. Je le trouve très bien. Bon je le trouve toujours très bien, mais là un peu au-dessus de sa moyenne on va dire.
Son personnage s'est mis en tête de faire la paix entre Apaches et les Blancs. Après un apprentissage initiatique, il devient pote avec Cochise. Reste plus qu'à convaincre ses congénères. Pas fastoche. Et oui, les préjugés ont la vie dur dans l'Ouest américain...
Ajoutez une histoire d'amour entre Jimmy et la Poncahontas locale, et vous avez du lourd. OK, là dis comme ça, ça fait un peu peur, mais malgré ses lourdeurs, le film est attachant, tout du moins dans sa démarche.
En bas du carnet de note, j'inscris: bel effort.