Il est pour le moins surprenant qu'un marginal comme Arthur Penn, responsable de certains des films les plus importants des années 70, opposé aux normes morales du “système”, ait accepté de réaliser une simple "detective story" comme celle de "La Fugue" : il mêlera donc à la traditionnelle enquête du détective privé Harry Moseby la crise personnelle de ce dernier - l’adultère de son épouse -, et transcendera son matériau de départ, assez banal, grâce à une inspiration permanente dans la réalisation et la direction d'acteurs. [Critique écrite en 1981]