Le film raconte comment un homme ne raccroche plus trop à son époque, en particulier face à la volonté d'émancipation de sa fille de 18 ans. Il ne comprend pas qu'elle veut faire autre chose de sa vie, et quand celle-ci lui dira ses quatre vérités, il la giflera.
Il faut dire que cette fille, très bien interprétée par Isabelle Adjani, est assez pénible ; c'est une enfant unique à qui on ne lui a jamais rien refusé, elle fait ce qu'elle veut après une crise de nerfs, en somme, elle a 18 ans et son père est tout simplement dépassé.
Il y aura une seconde partie où Isabelle (Adjani, elle garde son prénom pour le film) va rejoindre sa mère, jouée par l'excellente Annie Girardot qui elle, la comprend, au point de vouloir la suivre pour un voyage en Australie.
C'est aussi un film sur la jeunesse, donc c'est l'occasion de voir ici les débuts (plus ou moins brefs) de certains acteurs, comme Nathalie Baye, Richard Berry, André Dussollier, Jacques Spiesser ou encore Xavier Gélin.
Même si les multiples revirements du personnage d'Isabelle sont agaçants (elle va changer d'avis au moins 10 fois), elle représente quelque part cette jeunesse hésitante, celle qui ne sait pas où aller ni quoi faire, mais qui demande juste la liberté.
C'est quand même à voir, ne serait-ce que pour les dialogues de Dabadie et les acteurs tous excellents (Isabelle Adjani, à n'en point douter).