Lego Movie - Ça Casse Des Briques !
Lego Movie ! A Movie, made of fucking LEGOS !! Je ne devrais même pas a avoir à justifier d'avantage mon choix d'aller voir ce film. Mais dans le cas ou vous faites partie de ces gros connards qui enfants n'avaient que des playmobils, qui aimaient les Power Rangers pédés, et qui n'y connaissaient rien aux dinosaures, voici (entre autres) quelques arguments objectifs de qualité : Le film est réalisé par les gars de Tempête de Boulettes Géantes (film d'animation très réussi), et on a Morgan Freeman et Liam Neeson aux doublages.
Emmett est un Lego banal dans le monde Lego, mais un concours de circonstances va le propulser dans une grande aventure pleine de lol, de wtf et autres acronymes de l'Internet mondial. Accompagné de ses amis, il va se battre contre l'ego surdimenssioné de Lord Business...
Bon déjà comme je l'ai dit, c'est un film sur des Legos, et c'est le premier long métrage sur le sujet. Déjà tu peux pas test. Et comme la firme danoise ne fait jamais les choses à moitié en termes de droits, elle a mis le paquet sur le film qui doit être une vitrine du jouet. Avec une partie du film créé dans un studio Lego, avec des gens de chez Lego, pour des gens qui aiment les Lego, avec des vraies pièces de Lego et des vraies licences de Lego, le cahier des charges est rempli !
Et c'est ça qui est ouf : retrouver ses propres Legos, la moindre petite pièce que l'on a cherché pendant des heures dans la caisse, pour laquelle on a développé une survision pour la repérer à demi enfouie sous un bloc 2x3 noir et sous un radiateur 1x2 gris, cette petite pièce particulière, vous la voyez dans un film ! Encore plus fort que Toy Story qui avait intégré quelques jeux communs que l'on avait tous, la c'est toute votre boîte qui est la ! Même les références des pièces sont exactes.
Esthétiquement c'est impeccable, par l'authenticité des pièces donc, mais aussi par leur réalisme. Les petites rayures, les traces de chocs et de dents sur les pièces récalcitrantes à déclipser, ... Tout y est ! Spéciale dédicasse au casque de Benny, l'astronaute des années 80 et son casque de SPACESHIP pété (comme tous les casques des Legos de mes frères de cette gamme).
La réalisation aux petits oignons, avec un style Stop Motion pour rendre le film encore plus réaliste à l'instar des courts métrages amateurs faits en vrais Legos (Le explosions, la fumée, l'eau, tout est en Lego, on y croit à mort)
Le scénario, très drôle et très riche, reste parfaitement cohérent par rapport à la thématique. On à l'impression d'être propulsé dans l'imaginaire d'un enfant de 8 ans qui s'invente des aventures de fou à partir de rien ! Les bruitages à la bouche, les voix de robots imitées, tout nous fait revenir en enfance sans pourtant perdre en hauteur grâce à une foultitude de références plus ou moins évidentes (Independance Day, Tron, Matrix, Terminator, ...), une avalanche de blagues et une montagne de cameos de licences ultra connues qui enrichissent l'univers infini du film. Ultra créatif, le film adapte le concept même des Légos qui est de partir de l'existant pour créer de la nouveauté, en revisitant des répliques cultes du cinéma comme "I am BATMAN", "Unleash the Kraken", "Rest In Pieces", et bien d'autres...
Chacun y trouvera de quoi rire, pour tous les âges et pour toutes les sensibilités : du gnome à l'Adult Fan Of Lego, au geek en passant par les cinéphiles et simplement les gens qui ont été enfant un jour.
Niveau Humour, c'est juste énorme, ininterrompu du début à la fin : Le côté cartoon, propre à la Warner Bros. ancienne école, revient avec des actions très rapides enchaînées à toute berzingue, et ça fait drôlement plaisir. Globalement on rigole vraiment très très fort dans cet univers burlesque ou Everything is Awesome et qui réunit (et détourne) dans un Very Best Of au Chocolat/EclatsDeCaramel/CristauxDeSelDeGuérande tout un pan de la culture pop qu'on veut revoir tout de suite en sortant de la salle et dont on attendra la suite avec impatience. Et moi pour attendre, j'ai ressorti mes Legos du grenier.
Bref un film qui redéfinit les contours du film d'animation et de la créativité au cinéma et qui va surement donner du fil à retordre à Pixar, Dreamworks et autres Disney.
PS : A la fin, duplo.