La grande bellezza par Cthulhu
NB : extrait d'un texte l'opposant à to rome with love /
La Grande Bellezza, malaimée en France à l’instar de son réalisateur, fait le choix de l’audace, et assume sa ville : elle la prend à bras le corps, l’embrasse, se fond en elle, et qu’importe les outrances ! Derrière la grandiloquence formelle et le cynisme apparent du fond, existe un beau film mélancolique, doté d’un humour subtil et d’un optimisme revigorant. Sorrentino comme son double Jep du film, est prétentieux, mais il n’est pas méprisant ; il est classique et moderne, mais vivant ; il est animé non pas par l’amour de soi, mais par l’amour envers sa ville, la Rome qui assume ses extravagances, Rome la belle.