Il était une fois Star Wars... Un jeune réalisateur décide de prendre le traditionnel scénario du preux chevalier et de la princesse, tout en le transposant dans un univers spatial ultra-technologique. Il y ajoute les ingrédients habituels de tout comte, le comique de service, le méchant, une "religion", un univers... Nous sommes en 1977, Lucas a frappé juste et au bon moment.

Les cinéphiles n'avaient en effet comme choix pour planer dans l'espace, que l'intellectuel "2001", mais pas encore de véritables épopées intergalactiques. C'est chose faite et le cinéma ne sera jamais plus comme avant. En effet, plus que d'imposer un film, Lucas va y imposer de nouvelles règles commerciales: le merchandising. La passion Star Wars se poursuit dès lors en dehors des salles obscures, en attendant les inévitables suites. Car des suites étaient déjà prévues, sans savoir pour autant s'il allait pouvoir les tourner. Mais avouons-le, Lucas n'avait créée qu'une infime partie de son Space Opera. Pas encore de Yoda, pas encore Dark Sidious, des contradictions une fois l'ensemble de la saga établies... mais.... L'univers de Georges Lucas est déjà riche. Outre les personnages, il fait exploser sur écran géant et sur fond de John Williams un texte déroulant, puis dès la première minute un combat de vaisseaux spatiaux, sauf que le second est énorme, on en a plein la gueule. A l'époque, sur grand écran, on en tombait de son siège, et 30 ans plus tard, on s'en est toujours pas relevé. Lucas en termine avec la tradition des petits vaisseaux spatiaux confinés, ce sont maintenant des villes, voire des planètes entières qui servent de bases ennemis. C'est grand, c'est beau, c'est impressionnant... Plus que ca, pour lui, l'espace est un nid à sons: des croiseurs inter-stellaires, des lasers, des sabres-lasers,... tout à une consonance !

Malgré toutes les mises à jours du monde du père Lucas (contre lesquelles je ne suis pas contre si on souhaite garder une homogénéité visuelle dans la saga), le film vieillit terriblement. Se manger le combat Anakin - Obi-Wan dans le III puis le combat de vieux croulants entre les mêmes protagonistes dans le IV, ca fait mal ! Et puis si quand on est gosse, on regarde tout ca les yeux grands ouverts, dans les étoiles, plus tard on est étonné du nombre de clichés et de la naïveté des dialogues.

Mais voilà, Lucas a réussit son pari, faire de son film, le plus connu du cinéma. Il est entré dans la culture populaire dès le début (et ce malgré un entourage qui n'y croyait pas), et 35 ans plus tard, il l'est toujours au vu des ventes récentes du coffret Blu-Ray qui a pulvérisé tous les records ! That's entertainement !

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le 26 oct. 2011

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FlyingMan

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