C'est un peu chiant de faire une critique après tout le monde (http://www.senscritique.com/film/la_habanera/8911229648839154/critique/torpenn/ ; http://www.senscritique.com/film/la_habanera/8911229648839154/critique/gizmo/ ; http://www.senscritique.com/film/la_habanera/8911229648839154/critique/senscritchaiev/ ), tout ça parce que je suis le seul couillon à travailler un dimanche.
Je vais pas rerererésumer l'histoire inepte de cette chose, ça n'aurait pas de sens.
Et la plupart des trucs rigolos du plus mémorable des ciné-cloubs ont déjà été racontés.
A défaut de tout ça, j'ai une théorie bien fumeuse, développée à mon poste de travail en ce lendemain de fête, avec Motherpruneau, fidèle, à mes côtés.
Attention, j'envoie la purée : La Habanera est un des premiers actes de résistance au nazisme.
Le film est tellement nul (et quand on connaît la maîtrise dont fera preuve plus tard Sirk à Hollywood) que c'est forcément fait exprès. Pour preuve l'absence totale de cohérence dans l'histoire, le jemenfoutisme des acteurs et le n'importe quoi le plus complet à la réalisation.
Je pense en particulier à des plans surréalistes à la Ed Wood, comme une pale de ventilo ou un archer de violoniste qui déboulent pendant cinq minutes, sans que personne ne tique, sur un coin de l'écran (ça se mariait très bien, ceci dit, avec les crochets de tableaux que Mothermoi-même a laissé sur son mur blanc où l'on a projeté le film).
Bulletin de santé : mon larynx (ou mon pharynx) va mieux. Je crois que j'ai chopé, hier, le plus grand fou rire de ma vie. Torpenn, Scritch et Motherbibi ne devaient pas en être très loin non plus.