La main au collet n'est pas un des plus grands films du maitre, enfin pour moi.
Son scénario est assez léger, et même si il y a l'intrigue du chat qui doit savoir qui doit se faire passer pour le chat pour confondre le chat.
Bref une histoire de sales matous !
Clairement l'attrait principal du film c'est le duo plus que glamour entre Cary Grant et la sublime Grace Kelly qui trois ans après dans le cadre du festival de Cannes présentait "Une fille de la Province" et rencontrait sa nouvelle destinée, celle de Princesse.
Grace Kelly éclabousse de son charme, de sa classe, de son humour le film qui n'a de suspense que de savoir qui cherche des poux au matou cambrioleur.
La distribution est elle aussi magnifique en plus du duo magique, éclectique à souhait,
Le film se laisse voir sans déplaisir, car le rythme est là, et on ne s'ennuie jamais, mais celui qui a parfois su nous ménager de très bons suspenses c'est je trouve un peu reposer sur de jolis lauriers, mais un Hitchcock ça ne se boude pas, donc je ne boude jamais mon plaisir, car son cinéma qui peut parfois paraitre sirupeux et désuet, n'en reste pas moins son cinéma.
Et c'est aussi pour cela que je suis devenu un accroc au septième art, c'est en regardant des films de tous les plus grands comme AH.
En plus voir Grace kelly dans toutes ses superbes robes, quel plaisir pour les yeux !
Oui un cinéma d'un autre temps, et ça ne veut pas dire que c'était mieux avant ou pas, non juste qu'il faut aussi savoir apprécier les qualités et défauts des œuvres des années 50-60.
Et quand même le jeu de caméra d'Hitchcock n'a pas son pareil, comme la scène finale sur le toit ou le chat guette dans l'ombre un autre chat.
Jeu de lumière, jeu d'ombre, silhouette dans la nuit, voilà aussi pourquoi j'aime le maitre.
Black is black (cat)