Cary Grant et Grace Kelly réunis dans un film d'Hitchcock... On ne peut qu'attendre quelque chose de grand ! La Main au Collet nous envoie visiter la Côte d'Azur des années 50, alors qu'elle commençait à devenir la "Riviera", préservant, malgré sa transformation, toujours son charme naturel. Cary Grant incarne un ancien voleur, qui a participé à la Résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale, et coule désormais des jours tranquilles dans sa villa, dans les hauteurs de la côte. Malheureusement pour lui, un voleur a décidé de sévir dans la région, et est rapidement assimilé à John Robie (Cary Grant), lequel va rapidement être approché par la police française. Le film tourne donc autour de la volonté de Robie de prouver que ce n'est pas lui le voleur.
Tout d'abord, on peut difficilement faire plus élégant et beau que le couple Cary Grant/Grace Kelly, qui incarnent parfaitement ce chic et cette classe qui émanait dans les années 1950. L'intrigue en elle-même n'est pas inintéressante, mais elle a tendance à se perdre, et à souffrir de quelques longueurs qui empêchent au spectateur d'être tenu en haleine et de véritablement se sentir impliqué. Les rebondissements manquent et ne permettent pas de donner au film un rythme qui permet de véritablement le savourer. Néanmoins, Hitchcock nous offre un beau panorama de la Côte d'Azur, un couple parfait, de beaux dialogues, et une French Touch incarnée par les acteurs français qui ont participé, nous faisant profiter de leur bel angliche. Point de folies donc, mais point de regrets non plus.