Moscou vivante
Précédente vision 31 décembre 2009 : On a jusqu'à présent préféré le génie de reconstruction d'une autre réalité d'Eisenstein et on a pas vu à sa juste mesure celui de Barnet, beaucoup plus juste,...
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le 13 oct. 2015
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Précédente vision 31 décembre 2009 :
On a jusqu'à présent préféré le génie de reconstruction d'une autre réalité d'Eisenstein et on a pas vu à sa juste mesure celui de Barnet, beaucoup plus juste, pragmatique, pacifique dirait-on, vivant et joyeux.
Si vous avez besoin de savoir comment les russes vivent en 1928, ce n'est ni Eisenstein ni Poudovkine vers qui il faut se tourner... si vous cherchez le réalisateur capable de regarder une réalité en face et d'en tirer sel et joie, trépidation et son génie propre, alors c'est encore Barnet qui aura nos faveurs.
Incroyable vitalité de la mise en scène, de petits gestes qui disent plus long que dix répliques et cent cartons !
Le montage n'est pas en reste non plus et l'expressivité plastique utilisée à bon escient. Une idée dans chaque plan avec un sourire et une larme: du Mozart!
Ce réveil de Moscou est peut-être l'un des plus beaux levers de soleil du cinéma mais l'Union Soviétique bien sûr a préféré celui d'Octobre.
Un Wilder aux E.U. aura ce génie-là et on lui en sera gré.
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le 13 oct. 2015
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