Sur une trame connue, qui n'est pas sans rappeler "Texas chainsaw massacre", le métalleux Rob Zombie revisite les codes classiques du film d'horreur, en y intégrant son humour noir décalé et son esthétique macabre.
Pour sa première incursion au cinéma, Zombie signe un film plus écoeurant que réellement effrayant, tant les saillies d'humour morbide ont tendance à désamorcer la peur. Néanmoins, certaines séquences particulièrement gore resteront quelques temps dans les mémoires!
En effet, le principal atout de "House of 1000 corpses" réside dans une mise en scène aux effets originaux, tels que sa bande originale décalée et anachronique, ou ses inserts de type snuff movies qui jalonnent le film.
Pour ma part, je n'ai pas été envoûté par cette galerie de freaks dégénérés, même si certains d'entre eux sortent du lot, à l'image du capitaine Spaulding (sorte de clown sociopathe) ou de Baby Firefly (incarnée par Sheri Moon, la compagne de Zombie).
A réserver aux fans donc, qui sont semble-t-il assez nombreux, et qui pourront également se tourner vers "The devil's rejects", sorte de suite à cette production déjantée.