La Maison des otages par Boubakar
Le film tourne autour de la confrontation Bogart-March, tous les deux excellents (et Bogart a vraiment la gueule de l'emploi pour jouer le méchant), et une mise en scène sidérante, car elle fait comprendre l'importance de l'extérieur sur l'intérieur (ça n'a pas grand chose à voir, mais j'ai retrouvé ce même genre de mise en scène dans Un prophète, quand le héros évolue en-dehors de la prison), et un cadrage très subtil, presque étouffant , à l'image de ce que ressentent les habitants de la maison.
Il y a juste un petit creux au milieu du film qui m'a un peu gêné (notamment quand la trop grande importance donnée aux flics en cours de route, alors que ça fonctionnait très bien dans la maison), mais, encore une fois, un film de Wyler m'a charmé.