Un criminel violent s’échappe de prison grâce à la complicité de son avocate. Avec son frère et un complice, ils prennent en otage et extorquent une petite famille bourgeoise en voie de divorce, dans une grande maison d’un quartier résidentiel cossu, qu’ils ont élu lieu de rendez-vous pour tous se retrouver avant de s’enfuir au Mexique (Même les fugitifs les plus demeurés se méfieraient d’une stratégie aussi hasardeuse).
Scenario de série Z complètement abracadabrant et décousu, histoire de rester poli, où l’incohérence et l’invraisemblable règne en maitre, dans chaque scène, sans interruption, du moindre comportement au moindre personnage, jeux d’acteurs crispants de théâtralité navrante et d’amateurisme poussif (mis à part Anthony Hopkins qui doit se demander ce qu’il fait là), effets sanglants sortis de chez Guignol, font de ce film un ennui soporifique hors du commun. Comment Michael Cimino, réalisateur de La porte du paradis et de Voyage au bout de l’enfer, a-t-il pu engendrer un machin aussi lamentable ?