Seijun Suzuki est une institution cinématographique à lui tout seul. Un cinéaste qui a fait ses classes dans les célèbres Studios de la Nikkatsu, lesquels devaient quelques années plus tard le licencier à cause d’une audace débordante et d’un esprit en inadéquation absolue parce qu’iconoclaste. Maître de la série B baroque et poétique, Seijun Suzuki enfante La Marque du Tueur/Koroshi No Rakuin en 1967, son dernier film populaire à l’esthétique pop et à la musicalité jazzie pour les célèbres studios.


C’est après avoir vu La Marque du Tueur qu’on comprend le mythe. Celui du film bien entendu mais également le mythe qui entoure son auteur. On comprend l’importance de l’œuvre si ce n’est des œuvres du cinéaste. On comprend pour quoi le film fût un choc pour nombre de cinéphiles et quelle fascination il dégage. Il existe un style Suzuki indéniable d’une importance sans borne. Seijun Suzuki un état d’esprit nihiliste, un acharnement de déconstruction rempli d’ironie et un cinéaste incontournable à l’image de ce chef-d’œuvre qu’est La Marque du Tueur.


http://made-in-asie.blogspot.fr/2009/06/la-marque-du-tueur-seijun-suzuki-japon.html

IllitchD
9
Écrit par

Créée

le 29 oct. 2012

Critique lue 540 fois

10 j'aime

IllitchD

Écrit par

Critique lue 540 fois

10

D'autres avis sur La Marque du tueur

La Marque du tueur
drélium
8

Critique de La Marque du tueur par drélium

Gigantesque expérience Suzukienne tout en beauté et en décalage, noyau du polar moderne, porté par un esthétisme à la croisée du minimalisme, du surréalisme, de la folie japonaise et d'une...

le 17 juin 2011

28 j'aime

7

La Marque du tueur
IllitchD
9

Critique de La Marque du tueur par IllitchD

Seijun Suzuki est une institution cinématographique à lui tout seul. Un cinéaste qui a fait ses classes dans les célèbres Studios de la Nikkatsu, lesquels devaient quelques années plus tard le...

le 29 oct. 2012

10 j'aime

La Marque du tueur
BaNDiNi
9

Critique de La Marque du tueur par BaNDiNi

Un film de yakusa qui méprise et se moque des codes du genre et qui a valu à son réalisateur, Seijun Suzuki, de se faire évincer du studio Nikkatsu... L'étrange Joe Shishido parodie une sorte de...

le 14 mars 2011

10 j'aime

Du même critique

L'Enfer des armes
IllitchD
8

Director’s cut

Disparu. L’Enfer des armes de Tsui Hark est une œuvre mythique à elle toute seule. Troisième et dernier film de Tsui Hark de sa période dite « en colère », l’original est interdit par le comité de...

le 31 janv. 2013

32 j'aime

2

The Murderer
IllitchD
6

Critique de The Murderer par IllitchD

The Murderer commence dans le Yanji, ce début de film est d’un aspect quasi documentaire, Na Hong-jin nous montre une région aux immeubles vétustes et sinistres. Il y a une misère palpable qui...

le 11 févr. 2013

31 j'aime

2

A Bittersweet Life
IllitchD
5

Critique de A Bittersweet Life par IllitchD

Kim Jee-woon réalise une pépite de style. La réalisation a du style comme son personnage principal (Lee Byung-hun). Tout y est stylé, les plans, les costumes taillés, la belle gueule du héro...

le 28 mai 2013

31 j'aime