Adultère de contrastes
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Un point de départ ultra-conventionnel : la femme, le mari et l’amant et la variante, la mort, non pas du mari mais de l’amant. Qui plus est, un film trop long (1h24), un peu soporifique, où le sujet est moins le deuil [de Wakato, femme au foyer, pour Kimura, renversé par une voiture alors qu’ils venaient de se quitter après une nuit de glamping (ou glamour camping = tourisme de plein air associant nature et luxe)] que le couple [maintes fois et mieux traité, notamment, par Ingmar Bergman (1918-2007)] qui s’ennuie, n’a plus rien à se dire, cache ses émotions [on est loin des pièces de Tennessee Williams (1911-1983) !] et a recours à l’adultère. Les personnages sont fades, ni bons, ni mauvais, et seul le père de Kimura, veuf et brouillé depuis l’enfance avec son fils (pour une histoire de chien écrasé), est le plus intéressant. La maitrise de la mise en scène (plans séquence ou plans fixes) sauve le film.
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le 7 déc. 2023
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