Nous sommes en présence d'un des représentants de l'âge d'or des comédies musicales hollywoodiennes. Le film est sorti au milieu des 30 glorieuses, et cela se ressent. De la joie, de la bonne humeur, un (gros) poil de fleur bleue et nous avons un savant mélange de bonheur.
Pour aborder ce type de film, il faut le remettre dans son contexte. Une fois que nous l'avons fait, nous pouvons déguster, chaque petite note, chaque envolée, chaque petit moment de bonheur.
L'histoire, les protagonistes, les décors sont à prendre au second degré. Mais n'est-il pas agréable de voir des bonnes sœurs qui ne sont pas mégères, avec une clairvoyance qui se limiterait à son couvent? De voir une gouvernante croquer la vie à pleines dents? (mention spéciale à Julie Andrews qui respire la bonne humeur)
Alors oui, on flirte régulièrement avec les grands principes d'un Disney, avec la belle tombant finalement dans les bras de la bête. Mais ne boudons pas notre plaisir, reprenons notre insouciance d'enfant et laissons-nous faire, emporter par ce déluge de guimauve.
Parfois, il y a du bon de reprendre nos yeux d'enfants. Sur ce, retournons apprendre nos gammes :
"Do le do il a bon dos
Ré rayon de soleil d'or
Mi c'est la moitié d'un tout
Fa c'est facile à chanter..."