Un mec, qu'on sait pas qui c'est, prend un bain de minuit dans la mer Méditerranée. Le mec flotte, on voit ça du dessous sans que ça soit indécent. Je n'ai pu m'empêcher de penser aux requins et autres piranhas mangeurs de testicouilles. Mais passons.
Des marins pas très catholique, avec des têtes de musulmans d'ailleurs, pensant qu'il flotte trop loin des côtes, se portent à son secours. Et là on réalise que le mec ne prenait pas un bain mon pote, mais qu'il pionçait. Comme ça, au milieu de l'eau. Comme si c'était normal.
Comme il ne se réveille pas, un des marins à sale gueule, grand pratiquant de Docteur Maboule devant l'Éternel , prend son scalpel et décide de le déshabiller sans rien faire sonner. Et devine... il trouve sous sa peau, au niveau de la hanche, une capsule qui fait de la lumière rouge.
« Mécékoi cette merde » se dit alors le marin-toubib à tronche qui dormirait pas sur mon paillasson même s'il le demandait gentiment. « Ce con de baigneur ne sait pas mettre un suppositoire ? ». « Il a des excuses »se dit le charlatan en y réfléchissant deux secondes, « j'ai compté au moins 3 trous de balle en trop. »
Le mec se réveille enfin et tu te rends compte qu'il a la tronche de Matt Damon. Le pauvre.
Il n'est pas content, il se retrouve à oilpé sur un bateau avec quelques mecs pas super nets qui le reluquent d'un œil vicieux, mais presque, et lui ne se souvient de rien.
Sauf qu'il a mal à ses trous de balle. GHB ? Les salopards ! « Vous m'avez pris la pastille » ! La fameuse prise de la Pastille.
Ça ne se passera pas comme ça ! J'vais vous défoncer bien bien.
Enfin, j'me comprends.
Après, les marins accostent et le mec qui sait plus comment qui s'appelle (mais que nous on sait que c'est Damon parce qu'une tronche de gland pareille ça ne s'oublie pas) prend le TGV.
Il arrive en Suisse, où qui neige, où qui fait froid. À un moment, il voit un banc et se dit : « je me taperais bien un petit roupillon des familles du coup ». Pour changer.
Et c'est là, alors qu'il est endormi que se pointent deux raclos déguisés en flics Suisses. Si si ça existe.
Comme les types se montrent plutôt entreprenants, il leur défonce la gueule. En se disant en passant « hé hé ! Mais je sais trop bien me kourave moi ! Comment je leur ai défoncé leurs gueules de mangeur de chocolat Milka de merde ! »
Après sa petite sieste sur les bords du lac Léman, le mec, il va à la banque. Bon choix mon pote, il y en a plein dans ce bled. Et là, il apprend qu'il est tout plein de mecs en fait. Mais toujours avec la même sale tronche de Damon. Le pauvre.
Comme il est vachement gentil, il fait ami-ami avec une greluche allemande qui parle tout le temps et qui possède une mini-Austin. Pratique quand tu veux te déplacer tout en entretenant une promiscuité certaine. D'ailleurs, il avait promis de plus se cuiter, c'est certain, depuis qu'il a eu ces histoires avec tous ces mâles.
Il lui donne des $ pour qu'elle l'emmène à Paris où il croit vivre.
Les femmes ne font rien gratuitement, ça, il ne l'a pas oublié.
Ils arrivent à la capitale et se garent sur les quais. Comme tout le monde sauf qu'il n'y a qu'eux qui osent. Les flics parisien tentent aussi de l'alpaguer parce qu'il a quand même tendance à laisser des macchabées partout où il passe l'amnésique. Mais comme en plus du close-combat, le mec fait de l'escalade, il leur échappe comme un pet foireux.
Il pilote super bien la petite caisse de sa copine moche, il devait être pilote ou alors coiffeur avant de tout oublier, car à un moment, n'en pouvant plus de la sale tronche de la moche, il coupe les cheveux de la teutonne et arrive presque à la rendre présentable.
Il boit de la bière en mangeant alors il est soit con, soit Américain. Comme il a la tête de Damon, nous on sait qu'il est Américain. Mais on ne lui dit pas car on est des salopards, on aime bien le voir se demander qui il est, se tracasser, et puis ça va être rigolo quand il va apprendre que son nom c'est Burne.
Comme une burne.
La suite http://www.senscritique.com/film/La_Mort_dans_la_peau/critique/17354971
Et là aussi http://www.senscritique.com/film/La_Vengeance_dans_la_peau/critique/17351800