La Malédiction Impériale d'un Faux Divertissement.

Résumé : Le couple O'Connel vit une retraite ennuyante, alors ils sautent sur l'occasion de rapporter en Chine une relique que les Britanniques vont rendre aux Chinois. Le frère Jonathan vit en Chine, où il dirige un club de Shanghai. Dans le club les O'Connel tombent sur leur fils, Alex qui était censé étudier, mais il découvre les restes d'un empereur maudit, transformé en momie. Les O'Connel se retrouvent piègés par un général qui veut récupérer la relique pour ressusciter l'empereur et son armée afin de reprendre le contrôle de la Chine.

Histoire : Le film affronte l'organisation du casting, Rachel Weisz refuse de revenir, Imhotep refuse également, tout comme Ardeth Bay qui refuse aussi. Jet Li accepte mais ne sera présent qu'une courte partie du tournage, l'autre partie sera compensée par les images de synthèse. Les pièges dans l'armée en terre cuite sont fabriqués à partir des vrais pièges du lieu. Les conditions de tournage dans l'Himalaya se réalisent à une période où les températures sont élevées. Une suite devait voir le jour au Mexique avec Antonio Banderas comme méchant mais quand le reboot de la Momie en 2017 se destine à devenir le premier Dark Universe, le projet est abandonné. Réalisé avec un budget de 175m$, il rapporte 565m$ et reçoit une nomination aux Saturn awards du meilleur film.

Équipe : La production du trio Daniel\Ducsay\Jacks et la participation de Sommers. La réalisation de Rob Cohen connu pour Running man, xXx et Coeur de dragon. La musique de Randy Edelman connu pour Le dernier des mohicans, xXx, The mask. Les effets d'Austen Armus connu pour Speed racer, Gran torino, Tron 2, Thor. Côté casting Bredan Fraser connu pour Endiablé, Première sortie et récemment The whale. Jet Li star chinoise, Maria Bello connu pour Lady chance et A history of violence. Michelle Yeoh connu pour Demain ne meurt jamais, Tigre et dragon et récemment Everything everywhere all at once.

Avis : Une formidable suite de la momie et déjà un 3ème épisode pour reprendre l'aventure du couple d'archéologues avec un format dynamique plein d'actions. L'accent est mis sur l'aspect graphique aux effets superbes et les performances des comédiens, mais le film s'enlise dans une histoire confuse et survolée. Le récit d'un univers fantastique plus poussé oublie l'aspect divertissant dans une technique ennuyeuse au rythme maladroit.

Critique : Le logo Universal engage l'antique légende d'une guerre au royaume de Chine, qui scelle le mythe de l’éternité en tombant au cœur d'une malédiction. L'intrigue revient aux personnages avec de belles images digitales qui proposent une réalisation moderne. Les années ont passé en s'alternant à des fouilles qui ramènent au début de l'histoire, avec un style académique. Les mécanismes avancent dans l’expédition du temple avec des découvertes impressionnantes aux effets d'une violence sanglante. Le récit se restructure sur le même environnement, pour lancer l'aventure dans les somptueux décors chinois avec une ambiance différente de celle des précédents.

L'idée d'une ode cinématographique aux actions décalées est en opposition avec la configuration linéaire des anciens, dans une formule confuse. Les éléments regroupent les personnages dans un affrontement qui utilise un étrange rituel pour réveiller la malédiction de la puissante créature. Le combat s'accélère avec une poursuite puissante aux effets superbes, afin de reprendre le concept de la série. L’expédition part pour l’Himalaya avec peu de détails et un rythme étiré qui poursuivent le format académique dans une issue prévisible et formatée aux précédents. La confrontation se déplace à travers des reliques mystérieuses qui tombent dans la violence, avec une voie peu crédible.

L'intrigue sombre dans l'horreur d'une longue parade d'images sublimes d'un temple avec une fuite en avant qui s'améliore grâce à des monstres abominables. L'aventure s'enfonce au royaume du mystère de l'univers fantastique dans la magie des émotions qui multiplie l'arrivée de créatures mythiques. L’expédition fonce vers le dénouement en rejoignant la malédiction imperturbable, dans un film qui change de style et d'ambitions avec une trame facile. Une sorte d'hommage lourdingue aux précédents qui reste divertissant, malgré l'action basée uniquement sur les effets modernes. L'histoire est survolée, dans des éléments simplistes qui donnent l'impression ratée d'un classique du genre.

> https://youtu.be/SnJTBMGb8qg

Ma 1ère critique du film écrite en 2019 > Réalisé par Cohen en 2k anamorphique avec un budget colossal, c'est la 12ème recette 2009 et 2 prix musique. La malédiction du dragon commence par l'ancienne légende d'une conquête de l'empire chinois qui révèle un mythe étrange en revenant à ses personnages avec d'étranges découvertes. Les détails avancent dans des effets modernes qui lancent l'aventure avec un engrenage terrifiant aux décors superbes. Les événements relient les indices à une nouvelle mission pour permettre le retour d'une créature incroyable qui engage une confrontation violente. L’expédition continue à travers le mythe qui déchaîne l'affrontement dans un univers fantastique aux effets spectaculaires, lors d'un impressionnant dénouement, pour cette superproduction qui relance la mythologie sur les effets d'une technique moderne, mais avec un rythme inefficace.