La montagne est bâtie sur un secret que l'alpiniste, cordage et pic à ses pieds, partage avec la crête conquise. - Edmond Jabes - L'alpiniste
Beau pour commencer. Car il est facile de se laisser porter par la beauté naturelle des Alpes, cadre splendide pour un réalisateur. L'histoire parait simple, celle d'un homme, d'abord, qui redécouvre la liberté loin de son travail et de sa vie urbaine. Celle de ses proches, ensuite, qui ne comprennent ou n'approuvent pas son choix. Celle des figures locales, enfin, qu'il rencontre et qui le changent.
Incompréhensible au milieu du film. Avec toute une scène mystique quasi SF ou notre protagoniste et pris en flagrant délit de frottage sur une montagne non consentante. J'ai pas compris… ni le pourquoi, ni le comment ? Tout ça pour finir avec un bras lampadaire à la fin. On est bien avancé :/
Attachant au final, parce que le film a le bon gout de revenir sur des choses simples : l'amour, la tendresse, la beauté. Les acteurs jouent bien et savent rester économes dans leurs dialogues et la fin reste ouverte. Est-ce la fin d'une aventure, ou le début d'une autre ?
En résumé : Un beau film, gâché (à mon sens) par une surcouche fantastique inutile. L'histoire aurait tout aussi bien marché si, par excès de confiance, le protagoniste s'était perdu dans la montagne qui le fascine tant.